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Petit Chaperon Rouge reloaded

3 septembre 2011

Lost in the forest

C'est toujours la même chose avec ce satané bois derrière chez vous : vous n'arrivez jamais à retrouver votre chemin, avec tous ces arbres qui bouchent la vue et qui sont tous pareils! Heureusement vous finissez par tomber sur un panneau indicateur.

Vous pouvez choisir d'aller en direction de Versailles.

Vous pouvez également vous rendre à Marbourg.

À moins que vous ne préfériez couper à travers bois. 

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3 septembre 2011

Où l'on retrouve un sac, mais pas que...

Alors que vous arrivez à l'orée de la forêt, en vue de la maison de votre mère, vous constatez que quelqu'un que vous avez déjà rencontré précédemment vous attend. C'est Bill Kaulitz! Il est toujours coiffé comme un hérisson et toujours aussi chouuuuuuuuu! Vous essayez de vous retenir pour ne pas faire pipi dans votre culotte, d'autant plus qu'il vous regarde intensément avec ses yeux de cocker dépressif. Il vous adresse même la parole avec un accent charmant : « Excuse-moi. Du hast deine Tasche vegessen. » Il vous montre votre sac de sport. Vous ne savez plus quoi dire. Vous ânonnez bêtement deux trois mots en gloussant stupidement : « Oui, c'est pour ma grand-mère, elle habite de l'autre côté de la forêt. » « Aho! Pour ta grand-mère. Ich komme mit. Ich werde die Tasche tragen. » Même si vous ne parlez pas l'allemand, vous comprenez qu'il a l'intention de vous accompagner. La route vous semble tout à coup beaucoup moins longue et vous oubliez le début d'ampoule qui commençait à pointer sous votre orteil gauche. Vous commencez à marcher, mais Bill va beaucoup plus vite que vous et il ne vous attend pas. Vous qui vous faisiez un plaisir de lui raconter les moindres détails de votre vie! Bientôt, il disparaît au détour d'un sentier. Impossible de savoir par où il est passé. Vous l'appelez, vaguement inquiète, mais personne ne répond, si ce n'est le bruit d'une tronçonneuse qu'un bûcheron indélicat aura mis en marche pour couvrir le son de votre voix. Bah! Il ne doit pas être bien loin! Vous décidez de poursuivre votre route en espérant que Bill trouve le chemin menant à la maison de votre grand-mère.

3 septembre 2011

Pour un bonbon

« Comme tu voudras. Tu prendras bien un bonbon ? »

Votre grand-mère sort une boîte en fer d'un vieux buffet branlant et vous la tend. À l'intérieur, il y a des bonbons multicolores qui vous mettent l'eau à la bouche. Vous en prenez un, puis deux, puis trois, puis quatre. Pour finir toute la boît y passe. Ces bonbons sont vraiment bons. Même s'ils ont un arrière goût un peu bizarre, quelque chose d'indéfinissable.

Au bout d'un quart d'heure vous ne vous sentez pas bien. Vous vous allongez sur une banquette avec l'envie de vomir. Votre grand-mère a disparu vous ne savez pas où. Si ça se trouve elle ne se souvient même pas que vous êtes là. Maintenant vous vous rappelez que votre grand-mère a une fâcheuse tendance à confondre bonbons et mort aux rats. Vous allez crever ici, dans cette pièce obscure, sans que personne ne s'en rende compte. Vous n'avez même plus la force de vous lever. Avec un peu de chance, on découvrira votre cadavre avant qu'il ne commence à pourrir. Mais vu la sollicitude dont son entourage entoure votre grand-mère, vous n'y croyez pas trop.

Si vous vous dites que vous valez mieux que cette mort réservée habituellement aux rongeurs, retournez au début pour recommencer vos aventures. Vous aurez au moins appris qu'il ne faut pas accepter des bonbons de n'importe qui quand bien même ce serait votre grand-mère!

 

3 septembre 2011

A la recherche du petit pot de beurre

Tandis que votre grand-mère s'active dans sa cuisine et qu'elle manque à plusieurs reprises de se faire tomber une batterie de casseroles sur la tête, vous lui expliquez la raison de votre venue.

« C'est maman qui m'envoie. Elle est inquiète pour toi. Tu n'es pas trop malade ? »

Votre grand-mère revient avec un plateau qu'elle pose en équilibre instable sur une pile de catalogues de la Redoute.

« Tiens, sers-toi mon chaton, prends autant de sucre que tu veux. » Vous prenez la tasse qu'elle vous désigne et vous la portez à vos lèvres.

Pouah! C'est vraiment infect, à votre avis le sachet qui a servi à faire votre thé a dû croupir dans l'évier durant une quinzaine de jours. Vous avez beau être une petite fille polie, vous ne pouvez pas vous empêcher de faire la grimace. Prudemment, vous reposez la tasse sur le plateau en équilibre instable. Heureusement, votre mère-grand ne s'est aperçu de rien.

« Oui, c'est vrai je suis malade. À ce propos est-ce que ta mère t'a confié des médicaments pour moi ?

- Des médicaments ? Non, seulement une galette et un petit pot de beurre.

- Oui, c'est ce que je voulais dire... Où sont-ils ?

- Je les ai perdus, on m'a volé mon sac.

- Quoi! Petite malheureuse, tu veux faire mourir ta pauvre grand-mère ? Il faut absolument que tu retrouves cette galette et ce pot de beurre! Cours les chercher, il n'est peut-être pas trop tard! »

Il n'y a rien à faire. Quand votre grand-mère est dans cet état, il vaut mieux ne pas trop insister. Vous vous levez, soulagée de ne pas avoir à terminer l'ingestion de ce breuvage infâme, et vous sortez de la maison. Comme vous ne voyez pas très bien ce que vous pourriez faire d'autre, vous traversez le bois dans l'autre sens pour retourner chez vous.


3 septembre 2011

Chez grand-mère

Vous arrivez de l'autre côté de la forêt, là où habite votre mère-grand. Le jardin qui entoure la maison semble n'avoir pas été entretenu depuis plusieurs mois. Il régne aux alentours une atmosphère d'abandon, les volets de la maison sont clos, la barrière du jardin grince sur ses gonds lorsque vous la poussez. D'atroces événements se seraient produits en ces lieux que cela ne vous étonnerait guère. Tremblante de ce que vous allez découvrir vous frappez à la porte close.

« Qui c'est ? »prononce une voix que vous identifiez comme étant celle de votre grand-mère.

« C'est moi, ta petite fille, le Petit Chaperon Rouge! »

« Tire la chevillette et la bobinette cherra! » Vous n'avez jamais compris le sens exact de cette phrase qu'elle prononce à chaque fois que l'on vient chez elle, aussi vous contentez vous comme à chaque fois de pousser la poignée ce qui suffit amplement à ouvrir la porte.

À l'intérieur, il règne un capharnaüm absolument indescriptible. Votre grand-mère n'a pas dû faire le ménage chez elle depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

« Entre mon chaton, tu veux une tasse de thé ? »

En voilà une question! Est-ce que vous voulez une tasse de thé ?

Oui.

Non

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3 septembre 2011

En bonne compagnie

- Aho, excuse-moi, je suis perdu. Tu peux me dire comment sortir de la forêt ?

Ce n'est pas vrai! Bill Kaulitz vous a adressé la parole! Vous vous retenez pour ne pas hurler en vous jetant sur lui et vous parvenez difficilement à ânonner trois mots : « C'est facile, je vais te montrer, c'est par-là.

- Ah, d'accord, je peux t'aider à porter ton sac ? Tu vas où ?

Vous lui tendez votre sac en ne sachant pas quoi dire. Vous ne pouvez tout de même pas lui avouer que vous allez chez votre grand-mère.

- Je vais chez une amie qui habite à l'orée du bois dans une petite maison.

- Okay, ich komme mit. »

Même si vous ne parlez pas l'allemand, vous comprenez qu'il a l'intention de vous accompagner. La route vous semble tout à coup beaucoup moins longue et vous oubliez le début d'ampoule qui commençait à pointer sous votre orteil gauche. Vous commencez à marcher, mais Bill va beaucoup plus vite que vous et il ne vous attend pas. Vous qui vous faisiez un plaisir de lui raconter les moindres détails de votre vie! Bientôt, il disparaît au détour d'un sentier. Impossible de savoir par où il est passé. Vous l'appelez, vaguement inquiète, mais personne ne répond, si ce n'est le bruit d'une tronçonneuse qu'un bûcheron indélicat aura mis en marche pour couvrir le son de votre voix. Bah! Il ne doit pas être bien loin! Vous décidez de pousuivre votre route en espérant que Bill trouve le chemin menant à la maison de votre grand-mère.

3 septembre 2011

Ca sent le sapin... découpé à la tronçonneuse!

Vous lancez votre hurlement de folle hystérique en vous précipitant sur le méchant moustachu. Mais il y a un petit détail que vous aviez oublié. Votre adversaire a à portée de main une tronçonneuse parfaitement huilée et lorsqu'il voit à quel genre de fille il a affaire, il s'en saisit en s'écriant : « Espèce de petite garce! Je te sauve la vie et c'est comme ça que tu me remercies! Tu vas voir ce qui va t'arriver, salope! » La tronçonneuse se met à vrombir, l'homme la soulève et l'approche dangereusement de votre visage. Vous n'avez pas le temps de fuir et de faire machine arrière que vous éprouvez déjà la sensation désagréable du métal rugueux qui s'applique contre votre peau. L'homme qui vous lacère ainsi pourrait faire durer le supplice pendant des heures, mais c'est quelqu'un de bien élevé et il ne met pas plus de cinq minutes pour vous tuer après vous avoir découpée en rondelles.

L'avantage, c'est que vous n'avez pas trop souffert. L'inconvénient, c'est que votre aventure se termine là. C'est tout de même un comble quand on est le Petit Chaperon rouge de finir comme un vulgaire personnage de Massacre à la tronçonneuse! Si vous étiez encore en vie, vous pourriez peut-être vous dire que vous feriez mieux la prochaine fois. Mais après tout, vous êtes un personnage de fiction et la mort n'a pas pour vous les mêmes conséquences que pour une personne réelle.

Si vous voulez retenter votre chance, retournez au début.

3 septembre 2011

Déconvenue

C'est plus d'émotions que vous n'en pouvez supporter. Vous vous évanouissez. Lorsque vous vous réveillez, vous apercevez un visage moustachu penché sur vous, qui n'a que peu de choses à voir avec celui du chanteur de Tokio hôtel.

« ça va, Mademoiselle ? Ne vous inquiétez pas, le garçon qui vous menaçait a pris la fuite. Il ne vous a pas fait mal au moins ? »

Quel con, ce bonhomme! Il a cru que Bill Kaulitz était en train de vous agresser! Vous vous relevez péniblement sans rien dire. Vous constatez que vous avez mis de la terre sur votre haut trop top acheté chez nafnaf et que votre sac de sport a disparu, et avec lui évidemment la galette et le pot de beurre pour votre mère-grand.

Qu'allez-vous faire maintenant ?

Vous précipiter en hurlant sur cet imbécile qui a chassé votre idôle.

Aller chez votre mère-grand malgré tout

Revenir sur vos pas pour essayer de retrouver votre sac

3 septembre 2011

Une rencontre inattendue

Tokio-bill-kaulitzAlors que vous gambadez gaiement dans la forêt en vous arrêtant parfois pour cueillir des primevères des sous-bois, vous tombez au détour d'un chemin nez-à-nez avec un jeune homme à la coiffure pour le moins singulière. Votre sang ne fait qu'un tour dans vos veines. Vous n'en croyez pas vos yeux, pourtant il n'y a pas de doute possible : vous avez devant vos yeux Bill Kaulitz, le chanteur des Tokio hôtel. Vos copines ne vous croiront jamais! Et dire que vous n'avez même pas pensé à prendre un stylo et un papier pour lui demander un autographe!

Faites un jet de trois dés sous votre score de blonditude.

Si vous faites moins allez voir par ici.

Si vous faites plus, allez voir par là.

3 septembre 2011

à la croisée des chemins

Vous franchissez la barrière du jardin dont la peinture s'écaille et vous vous retrouvez dans la rue. Enfin... la rue est un bien grand mot, il s'agirait davantage d'un chemin vicinal, mais vous n'êtes pas sure de connaître ce mot, aussi ne l'emploierez-vous pas. Il fait beau, le soleil brille, les oiseaux chantent. Personne ne pourrait penser que dans quelques temps un drame atroce va se produire. D'ailleurs qui vous a dit que c'était le cas ?

Qu'allez-vous faire maintenant ?

Vous diriger vers la forêt pour aller chez votre mère-grand en passant par le plus court chemin.

Aller chez votre copine Marina, vous aurez bien le temps de voir votre mère-grand plus tard.

Traîner dans le village au cas où vous rencontreriez un trop beau gosse. 

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